Lionel Maerten est entré dans le monde du cheval en 1999 alors qu’il préparait le concours de pompier professionnel, sa première passion.
Il reconnait qu’à l’époque son travail d’appoint de palefrenier était plus un travail alimentaire que de passionné.
Mais à force de vivre au quotidien auprès des chevaux, un lien s’est créé.
S’ensuit l’achat d’un premier cheval avec lequel Lionel pratique la voltige, remplacé par un cheval de trait (percheron), les restes de la tempête de 1999, des amis propriétaires forestiers, tout cela l’entraîne par hasard vers le métier de débardeur.
Devenu pompier professionnel, et nommé à Jonzac, il est initié à la traction animale agricole par le paysan chez qui son cheval est en pension.
Il s’essaye à plusieurs usages dont une ferme maraîchère, et en 2009 se lance dans l’étude des sols de la vigne.
A cette époque, il démarche de nombreux châteaux bordelais et commence dans les vignes son activité de prestataire.
Lionel Maerten quitte définitivement le monde des pompiers en 2012. La nouvelle passion a chassé l’ancienne.
Après avoir travaillé avec des percherons (Kalu puis Titan), Lionel travaille maintenant exclusivement avec des chevaux entiers de race ardennaise.
Pendant la morte saison, qui est de plus en plus courte, Lionel travaille le cuir et construit les machines qu’il a imaginées pendant la saison.
En 2015, il a amélioré le principe de glisse de ses outils en les dotant de patins latéraux ce qui permet un centrage de l’outil dans le rang. Il a amélioré le concept en 2016, depuis il peut mener seul trois chevaux de front qui tractent chacun un outil autocentré.
En parallèle de son activité de prestataire, il a créé avec Julie Cruchon, une activité de ferme en polyculture et élevage et sur laquelle ils travaillent principalement en traction animale.
