La décavaillonneuse ressemble à une charrue.
Elle s’en distingue par la présence d’une roue avant. Le soc est monté sur un châssis rigide (l’age) qui pivote autour d’un axe vertical positionné au dessus de la roue.
Glissé entre les ceps le soc ramène dans le rang le bourrelet de terre (cavaillon) créé lors des buttages.
Ici aussi, il s’agit de perturber le développement des racines supérieures de la vigne et des mauvaises herbes (adventices).
C’est un travail très physique car le meneur doit continuellement décaler le soc pour éviter les ceps et les piquets, puis repositionner l’outil sous le rang.
Pour alléger cette tache certains fabricants ont monté les décavaillonneuses sur des châssis porte outils et reproduit le système mécanique moderne de palpeurs qui écartent le ou les socs.
Lionel Maerten a créé une décavaillonneuse sur patins dont la forme des socs permet un fonctionnement sans palpeur. Cette spécificité rend l’outil assez sensible à la nature du sol, et semble plus adapté à des sols légers qu’à des argiles compactes.
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Décavaillonneuse automatique sur patins
Le décavaillonnage nécessite un cheval calme, aux ordres et qui à force de travail s’arrête sur ordre voire de lui-même lorsque la tension sur les traits est trop forte. Cet arrêt évite l’arrachage des pieds ou des piquets si le meneur n’écarte pas assez tôt le soc.